#AmbitionIntime
Je n'ai rien de particulier contre Karine Le Marchand. J'aime bien l'amour est dans le près (j'ai en revanche un gros bémol sur son style vestimentaire, et sa propension à mettre des collants avec des sandales ouvertes, mais c'est un autre débat).
Nombreux sont ceux qui se sont indignés face au traitement agréable que la journaliste a réservé hier à Marine Le Pen pour l'émission qui lui était consacrée. (Quoi, comment? On ose faire des blagounettes avec Satan?)
Patrick Cohen en tête de file, à qui Karine le Marchand a opposé une très juste réponse sur l'impartialité que nécessite le métier de journaliste.
C'est vrai. Par définition, un(e) journaliste se doit d'être impartial(e) dans façon d'interroger et de rapporter les faits.
Néanmoins, ce concept de voir des candidats à la plus haute fonction se vautrer dans le canapé, boire un verre de blanc en racontant leur enfance me gêne profondément.
N'avons-nous pas assez de programmes politiques (certains de qualité, d'autres moins) où ils viennent nous présenter leurs programmes pour en plus savoir qu'ils apprécient le jardinage, la pêche et éventuellement les Sudoku.
Ne prend on pas les électeurs pour des idiots?
Les mecs se présentent quand même pour devenir president(e)s de la France. Ils/elles seront en charge de représenter le pays a l'étranger, de penser nos impôts (ah ca ils savent y penser, hein les mecs?), notre sécurité (si si) et j'en passe.
Ne devrait on pas les interroger sur leurs idées? Leurs programmes?
Ah oui mais c'est sympa de les voir autrement. Me répondra t on.
Non, ce n'est pas sympa. Ce n'est pas rassurant. On sait déjà qu'ils sont humains et qu'ils font leurs besoins comme tout le monde.
C'est un nivellement par le bas.
La politique avait déjà pris une allure de vaste fumisterie, on n'avait pas besson de voir les protagonistes de 2017 jouer davantage aux Guignols.
Vassilia
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire